Co-encadrants
Résumé
Niveau scolaire
Nombre d'étudiants
Catherine Frier, maîtresse de conférences
Anne Vadcar, ATER/Formatrice INSPE
Alexandre Thevenet, professeur des écoles
L’enseignement efficace du lire-écrire est fondé aussi sur l’engagement des élèves (Guthrie, 2004), or les conditions sociales et culturelles de cet engagement sont faibles en zone d’éducation prioritaire. Il s’agit donc à la fois d’un sujet d’égalité scolaire et d’enseignement efficace. Le sujet des mémoires s’inscrit dans le cadre du projet PELMEL (projet Léa-IFE) « Pratiques engageantes en lecture et médiation au livre ». Il s’agit en particulier d’explorer les gestes professionnels susceptibles de favoriser et de soutenir le développement d’habitudes de lecture personnelle chez les élèves apprentis lecteurs. Les mémoires s’attacheront en particulier à explorer les modalités d’une collaboration efficace entre les acteurs de la bibliothèque de quartier et les acteurs scolaires afin de légitimer l’utilisation de ce lieu de socialisation par les élèves. Ce sujet est approprié pour tous les cycles de l’école primaire et peut aussi être proposé à des étudiants du secondaire. L’objectif est de contribuer à mettre en place un engagement systémique des différents acteurs au service de l’engagement des élèves en littéracie (Boch, Frier & Rinck, 2021).
NOTA : Cette proposition possède un ancrage géographique à Pont de Claix avec la participation de l’école primaire Saint Exupéry, la bibliothèque municipale de Pont de Claix (où peut être situé l’Educlab), la contribution de la coordonnatrice REP et du RASED de Pont de Claix. Trois enseignants proposent d’accueillir les stagiaires en tant que Maitre d’Accueil Temporaire. Des projets impliquant la collaboration d’une classe de 6ème et de classes de primaire ayant comme centre la bibliothèque municipale peuvent servir de terrain d’étude pour les mémoires.
Primaire
6
Laurence Bariller, Formatrice INSPE
Ahmed Ben Jemaa, Formateur INSPE
Sylvain Miralles, professeur des écoles
« En France, depuis 1996, dans le cadre du dispositif « Partenaires scientifiques pour la classe », des […] étudiants accompagnent des enseignants du primaire lors des séances de science et technologie. Cet accompagnement se distingue d’autres formes d’interventions en associant l’enseignant, [l’étudiant] et les élèves autour de la pratique scientifique et technologique, dans une logique d’enrichissement mutuel et de partage de compétences » (extrait de la plaquette de présentation du dispositif Partenaires scientifiques pour la classe ( https://champagne-ardenne.maisons-pour-la-science.org/champagne-ardenne/nos-autres-activites/partenaires-scientifiques-pour-la-classe-6 ) Le travail proposé dans le cadre de ce mémoire se développera au sein du dispositif Partenaires scientifiques pour la classe . Les étudiants co-construiront – en binôme et en collaboration avec leur tuteur – une séquence d’enseignement-apprentissage en Sciences de la vie et de la Terre et la mettront en œuvre en classe (cycle 1, 2 ou 3). La classe impliquée sera celle qui servira de support au stage des deux étudiants.
« Les interventions et échanges [associant étudiants et professeur des écoles], autant que la pratique scientifique, stimulent la curiosité et l’autonomie des élèves. Ils permettent le développement de l’esprit critique, dans l’objectivation de la réalité à partir de constats et de faits avérés, permettant de déconstruire des fausses représentations voire des croyances. La pratique scientifique permet par ailleurs de soutenir la pratique écrite et orale de la langue française et la pratique contextualisée des mathématiques. » (extrait du descriptif du dispositif Partenaires scientifiques pour la Classe sur Eduscol : https://eduscol.education.fr/188/partenaires-scientifiques-pour-la-classe)
Primaire
6
Evelyne Chevigny, Formatrice INSPE
Ahmed Ben Jemaa, ATER, Formateur INSPE
Anne Jourdan, Enseignante
« En France, depuis 1996, dans le cadre du dispositif « Partenaires scientifiques pour la classe », des […] étudiants accompagnent des enseignants du primaire lors des séances de science et technologie. Cet accompagnement se distingue d’autres formes d’interventions en associant l’enseignant, [l’étudiant] et les élèves autour de la pratique scientifique et technologique, dans une logique d’enrichissement mutuel et de partage de compétences » (extrait de la plaquette de présentation du dispositif Partenaires scientifiques pour la classe ( https://champagne-ardenne.maisons-pour-la-science.org/champagne-ardenne/nos-autres-activites/partenaires-scientifiques-pour-la-classe-6 ).
Le travail proposé dans le cadre de ce mémoire se développera au sein du dispositif Partenaires scientifiques pour la classe . Les étudiants co-construiront – en binôme et en collaboration avec leur tuteur – une séquence d’enseignement-apprentissage en Sciences de la vie et de la Terre et la mettront en œuvre en classe (cycle 1, 2 ou 3). La classe impliquée sera celle qui servira de support au stage des deux étudiants.
« Les interventions et échanges [associant étudiants et professeur des écoles], autant que la pratique scientifique, stimulent la curiosité et l’autonomie des élèves. Ils permettent le développement de l’esprit critique, dans l’objectivation de la réalité à partir de constats et de faits avérés, permettant de déconstruire des fausses représentations voire des croyances. La pratique scientifique permet par ailleurs de soutenir la pratique écrite et orale de la langue française et la pratique contextualisée des mathématiques. » (extrait du descriptif du dispositif Partenaires scientifiques pour la Classe sur Eduscol : https://eduscol.education.fr/188/partenaires-scientifiques-pour-la-classe)
Primaire
5
Ignacio Atal, maître de conférences
Yann Clémençon, formateur INSPE
Igor Haudebourg, enseignant
La question de la motivation en contexte scolaire est une interrogation des jeunes (et des moins jeunes) enseignants. Comment amener des élèves à faire ce qu’on leur demande, à y trouver du plaisir, à persévérer même face à des difficultés ? La réponse collective que nous apportons consiste souvent à utiliser les évaluations sommatives (une forme de récompense) comme élément d’engagement. Or ce levier de motivation extrinsèque a souvent une volition faible et comme l’ont montré Deci et Rayan a tendance à réduire la motivation intrinsèque des élèves. Par ailleurs, l’hétérogénéité au sein des classes rend souvent cette question de l’engagement épineuse. En effet, comment les gestes professionnels de l’enseignement peuvent amener à agir des élèves de niveaux différents ? Comment motiver les meilleurs sans perdre les plus en difficultés ? Comment l’enseignant peut-il réduire la charge cognitive des élèves pour favoriser leur engagement ?
L’objectif de ces mémoires sera donc de trouver des gestes professionnels d’enseignants a même de favoriser l’engagement des élèves même quand ceux-ci font face à des publics hétérogènes (qu’il s’agisse de niveau de maitrise, de vécu scolaire…).
Lycée
6
Hervé Gaussier, professeur des écoles
Nicolas Piqué, maître de conférences
Thomas Meyer, professeur des écoles
Les activités mathématiques et philosophiques possèdent certaines similitudes, que ce soit dans les problématiques étudiées, certains thèmes communs, les raisonnements menés et plus généralement le développement et la structuration de la pensée. On peut se demander si l’enseignement de ces deux disciplines au lycée met l’accent sur ces similitudes, quel serait l’intérêt de mettre ces similitudes en avant, notamment pour les compétences que l’on souhaite développer chez les élèves, ou si les constructions des cours, la présentation des notions et les activités menées dans chacune sont réalisées sans questionner les éventuelles relations (et doivent continuer à l’être).µ
Dans cet atelier, nous nous intéressons plus particulièrement à deux questions, la place et le rôle des définitions dans les cours de mathématiques et de philosophie d’une part, les possibles liens entre deux activités menées en classe de Terminale (les problèmes ouverts en mathématiques et la dissertation en philosophie) d’autre part. Au-delà de la singularité du contrat didactique entre l’enseignant et l’élève, l’atelier permettra de s’interroger sur le réel sens que les enseignants accordent à la définition des objets (pluralité des définitions, évolution de ces définitions dans l’enseignement, …), à leur utilisation dans les activités proposées, ainsi que sur les réelles attentes, multiples, des enseignants lors de ces activités.
Les étudiants s’intéresseront à deux registres : les effets possibles, auprès des élèves, des similitudes circonscrites mais aussi leurs éventuels effets dans la construction du cours et des activités, et dans leur mise en œuvre, du côté des enseignants.
Lycée
4
Anna Potocki, maîtresse de conférences
Judith Backes, Formatrice INSPE
Christelle Jumeaux, professeur des écoles
L’objectif de ce mémoire est de participer à la validation d’une batterie d’évaluation des compétences langagières précoces des élèves en moyenne et grande section de maternelle. Différentes dimensions du langage oral seront ainsi prises en compte (e.g., habiletés phonologiques, capacités de compréhension, vocabulaire, productions langagières, etc.) ainsi que certaines compétences cognitives associées (e.g., raisonnement non verbal, mémoire de travail). L’objectif sera de vérifier la validité des épreuves administrées pour des enfants scolarisés en maternelle en interrogeant leurs qualités psychométriques. Nous interrogerons également les liens entre les différentes dimensions langagières et cognitives précoces des élèves évaluées. Ces épreuves – si validées – seront ensuite implémentées au sein du suivi de cohortes Pégase (axe 4) en tant que mesures pré- et post-tests.
De nombreux travaux ont montré des liens entre certaines dimensions du langage et la cognition mathématiques. Ainsi, une partie des difficultés mathématiques et notamment en résolution de problèmes pourrait s’expliquer par des difficultés langagières. L’objectif de ce mémoire sera d’examiner ce lien chez des élèves de maternelle. Nous chercherons notamment à mettre en évidence quelle(s) dimension(s) du langage oral influence(nt) plus particulièrement la réussite des élèves dans les activités de résolution de problèmes après contrôle de certaines compétences cognitives (e.g., raisonnement non verbal, mémoire de travail). Ces travaux alimenteront le suivi de cohortes Pégase (axe 4).
Maternelle
8