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© Jean-Christophe Larbaud

Pouvez-vous vous présenter ?

Après avoir enseigné en collège et en lycée, puis une dizaine d’années en IUT, je suis devenu inspecteur d’académie-inspecteur pédagogique régional de physique-chimie en 2009. Depuis un peu plus de quatre ans, j’assure des missions de conseiller technique auprès des rectrices de l’académie de Grenoble, d’abord sur une mission à la persévérance scolaire, et depuis septembre 2020 en tant que délégué académique à la formation tout au long de la vie.

Quel rôle jouez-vous dans Pégase ?

Je suis responsable de l’action 2 du pôle Pégase. Cette action vise à placer l’approche « evidence-based education » (éducation fondée sur les faits) et le lien recherche-terrain au cœur de la formation continue des enseignants et des personnels d’encadrement pour développer leurs connaissances et contribuer à faire évoluer leurs pratiques. Elle est fondée sur trois partis pris fondamentaux :

  • une approche collaborative, avec des formations élaborées et assurées par des binômes formateur/chercheur ;
  • un effet démultiplicateur grâce à la priorité accordée à la formation universitaire des formateurs d’enseignants, qui interviendront ensuite directement auprès des enseignants ;
  • une pédagogie intégrant une approche par l’action, pour transformer les ressources pédagogiques de formation continue existantes.

Dans le cadre de l’action 2, j’anime un groupe de travail constitué de représentants des rectorats des académies de Grenoble et de Guyane et d’enseignants-chercheurs du pôle universitaire grenoblois. Ce groupe construit et organise les sessions de formation de l’action 2 du pôle.

Pourquoi avez-vous souhaité vous impliquer dans Pégase ? Qu’est-ce qui vous intéresse plus particulièrement ?

J’ai participé à la construction du projet Pégase et, maintenant, à sa mise en œuvre pour deux raisons : la première parce que le pôle Pégase vise à réduire les inégalités scolaires qui affectent depuis trop longtemps notre système éducatif comme le montrent régulièrement les études internationales, la deuxième parce que le pôle Pégase rapproche deux mondes recherche et terrain qui travaillent l’un et l’autre à la réussite de tous les élèves souvent sans se croiser. J’ai la conviction que les EducLabs, répartis sur l’ensemble des territoires de l’académie, lieux de rencontre entre enseignants, formateurs et chercheurs où vont se déployer l’ensemble des actions du pôle, seront un formidable levier pour construire des pratiques alliant le pragmatisme de l’action et la posture réflexive de la recherche au service des élèves les plus fragiles.