Ce deuxième volet vise à permettre aux étudiants de développer et de mettre en perspective leurs expériences de terrain, en faisant des stages et des mémoires des opportunités pour s’emparer de problématiques de terrain dans une démarche expérimentale evidence-based. Il concerne des groupes de 4 à 6 étudiants travaillant sur un même thème et sur un même territoire apprenant (et donc en lien avec un même EducLab). Des mémoires sont encadrés par des trinômes constitués d’un enseignant-chercheur, un enseignant et un formateur INSPE. Des ateliers d’encadrement du mémoire se déroulent dans les EducLabs.
Pour candidater veuillez remplir le document et le renvoyer rempli à Hervé Gaussier entre septembre et janvier (herve.gaussier@univ-grenoble-alpes.fr et cc pegase@univ-grenoble-alpes.fr).
Ateliers Mémoires 2023-2024
Co-encadrants
Résumé
Niveau scolaire
Nombre d'étudiants
Catherine Frier, maîtresse de conférences
Anne Vadcar, ATER/Formatrice INSPE
Alexandre Thevenet, professeur des écoles
Fonder les apprentissages sur l’engagement des élèves de REP en littéracie
L’enseignement efficace du lire-écrire est fondé aussi sur l’engagement des élèves (Guthrie, 2004), or les conditions sociales et culturelles de cet engagement sont faibles en zone d’éducation prioritaire. Il s’agit donc à la fois d’un sujet d’égalité scolaire et d’enseignement efficace. Le sujet des mémoires s’inscrit dans le cadre du projet PELMEL (projet Léa-IFE) « Pratiques engageantes en lecture et médiation au livre ». Il s’agit en particulier d’explorer les gestes professionnels susceptibles de favoriser et de soutenir le développement d’habitudes de lecture personnelle chez les élèves apprentis lecteurs. Les mémoires s’attacheront en particulier à explorer les modalités d’une collaboration efficace entre les acteurs de la bibliothèque de quartier et les acteurs scolaires afin de légitimer l’utilisation de ce lieu de socialisation par les élèves. Ce sujet est approprié pour tous les cycles de l’école primaire et peut aussi être proposé à des étudiants du secondaire. L’objectif est de contribuer à mettre en place un engagement systémique des différents acteurs au service de l’engagement des élèves en littéracie (Boch, Frier & Rinck, 2021).
NOTA : Cette proposition possède un ancrage géographique à Pont de Claix avec la participation de l’école primaire Saint Exupéry, la bibliothèque municipale de Pont de Claix (où peut être situé l’Educlab), la contribution de la coordonnatrice REP et du RASED de Pont de Claix. Trois enseignants proposent d’accueillir les stagiaires en tant que Maitre d’Accueil Temporaire. Des projets impliquant la collaboration d’une classe de 6ème et de classes de primaire ayant comme centre la bibliothèque municipale peuvent servir de terrain d’étude pour les mémoires.
Primaire
6
Laurence Bariller, Formatrice INSPE
Ahmed Ben Jemaa, Formateur INSPE
Sylvain Miralles, professeur des écoles
Les démarches fondées sur l’investigation sont préconisées par les recherches en didactique des sciences et par les textes officiels de l’Education Nationale pour l’enseignement des sciences et des technologies à l’école.
« En France, depuis 1996, dans le cadre du dispositif « Partenaires scientifiques pour la classe », des […] étudiants accompagnent des enseignants du primaire lors des séances de science et technologie. Cet accompagnement se distingue d’autres formes d’interventions en associant l’enseignant, [l’étudiant] et les élèves autour de la pratique scientifique et technologique, dans une logique d’enrichissement mutuel et de partage de compétences » (extrait de la plaquette de présentation du dispositif Partenaires scientifiques pour la classe ( https://champagne-ardenne.maisons-pour-la-science.org/champagne-ardenne/nos-autres-activites/partenaires-scientifiques-pour-la-classe-6 ) Le travail proposé dans le cadre de ce mémoire se développera au sein du dispositif Partenaires scientifiques pour la classe . Les étudiants co-construiront – en binôme et en collaboration avec leur tuteur – une séquence d’enseignement-apprentissage en Sciences de la vie et de la Terre et la mettront en œuvre en classe (cycle 1, 2 ou 3). La classe impliquée sera celle qui servira de support au stage des deux étudiants.
« Les interventions et échanges [associant étudiants et professeur des écoles], autant que la pratique scientifique, stimulent la curiosité et l’autonomie des élèves. Ils permettent le développement de l’esprit critique, dans l’objectivation de la réalité à partir de constats et de faits avérés, permettant de déconstruire des fausses représentations voire des croyances. La pratique scientifique permet par ailleurs de soutenir la pratique écrite et orale de la langue française et la pratique contextualisée des mathématiques. » (extrait du descriptif du dispositif Partenaires scientifiques pour la Classe sur Eduscol : https://eduscol.education.fr/188/partenaires-scientifiques-pour-la-classe)
Primaire
6
Evelyne Chevigny, Formatrice INSPE
Ahmed Ben Jemaa, ATER, Formateur INSPE
Anne Jourdan, Enseignante
Les démarches fondées sur l’investigation sont préconisées par les recherches en didactique des sciences et par les textes officiels de l’Education Nationale pour l’enseignement des sciences et des technologies à l’école. Elles sont en outre soutenues par des dispositifs tels que « Partenaires Scientifiques pour le Classe ».
« En France, depuis 1996, dans le cadre du dispositif « Partenaires scientifiques pour la classe », des […] étudiants accompagnent des enseignants du primaire lors des séances de science et technologie. Cet accompagnement se distingue d’autres formes d’interventions en associant l’enseignant, [l’étudiant] et les élèves autour de la pratique scientifique et technologique, dans une logique d’enrichissement mutuel et de partage de compétences » (extrait de la plaquette de présentation du dispositif Partenaires scientifiques pour la classe https://champagne-ardenne.maisons-pour-la-science.org/champagne-ardenne/nos-autres-activites/partenaires-scientifiques-pour-la-classe-6 )
Le travail proposé dans le cadre de ce mémoire se développera au sein du dispositif Partenaires scientifiques pour la classe. Les étudiants co-construiront – en binôme et en collaboration avec leur tuteur – une séquence d’enseignement-apprentissage en sciences physiques, chimiques ou en technologie et ils la mettront en œuvre en classe (cycle 1, 2 ou 3). La classe impliquée sera celle qui servira de support au stage des deux étudiants.
« Les interventions et échanges [associant étudiants et professeur des école], autant que la pratique scientifique, stimulent la curiosité et l’autonomie des élèves. Ils permettent le développement de l’esprit critique, dans l’objectivation de la réalité à partir de constats et de faits avérés, permettant de déconstruire des fausses représentations voire des croyances. La pratique scientifique permet par ailleurs de soutenir la pratique écrite et orale de la langue française et la pratique contextualisée des mathématiques. » (Extrait du descriptif du dispositif Partenaires scientifiques pour la Classe sur Eduscol : https://eduscol.education.fr/188/partenaires-scientifiques-pour-la-classe)
Primaire
5
Ignacio Atal, maître de conférences
Yann Clémençon, formateur INSPE
Igor Haudebourg, enseignant
Comment engager des élèves de niveaux différents ? Quels leviers pour motiver des élèves dans des classes hétérogènes ?
La question de la motivation en contexte scolaire est une interrogation des jeunes (et des moins jeunes) enseignants. Comment amener des élèves à faire ce qu’on leur demande, à y trouver du plaisir, à persévérer même face à des difficultés ? La réponse collective que nous apportons consiste souvent à utiliser les évaluations sommatives (une forme de récompense) comme élément d’engagement. Or ce levier de motivation extrinsèque a souvent une volition faible et comme l’ont montré Deci et Rayan a tendance à réduire la motivation intrinsèque des élèves. Par ailleurs, l’hétérogénéité au sein des classes rend souvent cette question de l’engagement épineuse. En effet, comment les gestes professionnels de l’enseignement peuvent amener à agir des élèves de niveaux différents ? Comment motiver les meilleurs sans perdre les plus en difficultés ? Comment l’enseignant peut-il réduire la charge cognitive des élèves pour favoriser leur engagement ?
L’objectif de ces mémoires sera donc de trouver des gestes professionnels d’enseignants a même de favoriser l’engagement des élèves même quand ceux-ci font face à des publics hétérogènes (qu’il s’agisse de niveau de maitrise, de vécu scolaire…).
Lycée
6
Hervé Gaussier, professeur des écoles
Nicolas Piqué, maître de conférences
Thomas Meyer, professeur des écoles
Objets et activités en classes de mathématiques et de philosophie
Les activités mathématiques et philosophiques possèdent certaines similitudes, que ce soit dans les problématiques étudiées, certains thèmes communs, les raisonnements menés et plus généralement le développement et la structuration de la pensée. On peut se demander si l’enseignement de ces deux disciplines au lycée met l’accent sur ces similitudes, quel serait l’intérêt de mettre ces similitudes en avant, notamment pour les compétences que l’on souhaite développer chez les élèves, ou si les constructions des cours, la présentation des notions et les activités menées dans chacune sont réalisées sans questionner les éventuelles relations (et doivent continuer à l’être).µ
Dans cet atelier, nous nous intéressons plus particulièrement à deux questions, la place et le rôle des définitions dans les cours de mathématiques et de philosophie d’une part, les possibles liens entre deux activités menées en classe de Terminale (les problèmes ouverts en mathématiques et la dissertation en philosophie) d’autre part. Au-delà de la singularité du contrat didactique entre l’enseignant et l’élève, l’atelier permettra de s’interroger sur le réel sens que les enseignants accordent à la définition des objets (pluralité des définitions, évolution de ces définitions dans l’enseignement, …), à leur utilisation dans les activités proposées, ainsi que sur les réelles attentes, multiples, des enseignants lors de ces activités.
Les étudiants s’intéresseront à deux registres : les effets possibles, auprès des élèves, des similitudes circonscrites mais aussi leurs éventuels effets dans la construction du cours et des activités, et dans leur mise en œuvre, du côté des enseignants.
Lycée
4
Anna Potocki, maîtresse de conférences
Judith Backes, Formatrice INSPE
Christelle Jumeaux, professeur des écoles
Sujet 1 : Évaluer les compétences langagières à l’école maternelle
L’objectif de ce mémoire est de participer à la validation d’une batterie d’évaluation des compétences langagières précoces des élèves en moyenne et grande section de maternelle. Différentes dimensions du langage oral seront ainsi prises en compte (e.g., habiletés phonologiques, capacités de compréhension, vocabulaire, productions langagières, etc.) ainsi que certaines compétences cognitives associées (e.g., raisonnement non verbal, mémoire de travail). L’objectif sera de vérifier la validité des épreuves administrées pour des enfants scolarisés en maternelle en interrogeant leurs qualités psychométriques. Nous interrogerons également les liens entre les différentes dimensions langagières et cognitives précoces des élèves évaluées. Ces épreuves – si validées – seront ensuite implémentées au sein du suivi de cohortes Pégase (axe 4) en tant que mesures pré- et post-tests.
Sujet 2 : Rôle des compétences langagières précoces sur la résolution de problèmes en maternelle
De nombreux travaux ont montré des liens entre certaines dimensions du langage et la cognition mathématiques. Ainsi, une partie des difficultés mathématiques et notamment en résolution de problèmes pourrait s’expliquer par des difficultés langagières. L’objectif de ce mémoire sera d’examiner ce lien chez des élèves de maternelle. Nous chercherons notamment à mettre en évidence quelle(s) dimension(s) du langage oral influence(nt) plus particulièrement la réussite des élèves dans les activités de résolution de problèmes après contrôle de certaines compétences cognitives (e.g., raisonnement non verbal, mémoire de travail). Ces travaux alimenteront le suivi de cohortes Pégase (axe 4).
Maternelle
8
Ateliers Mémoires 2022-2023
Co-encadrants
Résumé
Niveau scolaire
Nombre d'étudiants
Hélène Savin, doctorante
Sandrine Conti-Eymery, formatrice
Damien Lemercier, PE
Les mots, ces mots que les élèves ne possèdent pas, comment les enseigner ? Travailler sur les mots ? Avec les mots ? Placer les mots au cœur des apprentissages.
Les dernières instructions officielles mettent un accent particulier sur le lexique. Les recherches montrent que les pratiques varient généralement assez peu, voire que le lexique est parfois un peu oublié. Pourtant, le lexique constitue une compétence langagière. Cette compétence est indispensable en lecture compréhension tout comme en production écrite ou orale.
Primaire
3 puis 4 (1 abandon début mars 2023)
Marie-Caroline Croset,maîtresse de conférences
Ludovic Bodin, formateur
Laure Mondelain, PE
Enseigner les problèmes d’ajout et retrait en maternelle : des jetons ou ligne numérique ?
Résoudre des problèmes additifs est fondamental pour réussir en mathématiques et pourrait être davantage abordé dès le cycle 1 (Fagnant, 2013; Fayol, 2012).
L’objectif général de cet atelier est de réfléchir à l’enseignement du sens des opérations du champ additif (Vergnaud, 1991). Plus spécifiquement, l’idée serait d’étudier l’enseignement de la résolution de problèmes d’ajout et de retrait de quantités en maternelle en combinant un usage cardinal (Croset et al., 2021) et ordinal du nombre (Ramani & Siegler, 2011). Les étudiants pourront être amenés à co-construire des séances pédagogiques combinant ces deux aspects souvent proposés de manière dissociée. Les étudiants testeront en classe ces séances et élaboreront une grille d’observation pour évaluer les apprentissages.
Maternelle
5
Emmanuel Beffara, maître de conférences
Daniela Guiol, formatrice
Sandrine Pralon, enseignante mathématiques collège
Modélisation mathématique : Pourquoi apprendre les mathématiques à l’école ? À quoi servent les notions mathématiques enseignées à l’école ?
Pour répondre à cette quête de sens autour des notions enseignées au collège et au lycée, nous proposons dans les classes des problèmes de modélisation permettant de mobiliser les notions théoriques comme de vrais outils efficaces de résolution. Dans les nouveaux programmes de 2016, modéliser apparaît pour la première fois comme une des six compétences importantes de l’enseignement.
Nous souhaitons savoir, dans un premier temps, quelle place est accordée réellement dans les manuels et dans les classes à cette compétence, puis comment on peut la concevoir et la mettre en œuvre.
En effet, la modélisation peut prendre différentes formes. Pour certains problèmes, elle reviendra à la conception d’un ou plusieurs modèles mathématiques permettant ensuite un traitement théorique (algébrique analytique, géométrique, algorithmique…) du problème initial. Dans d’autres situations, elle pourra passer par une simulation de la situation considérée. Cette variété des formes possibles est inhérente à l’activité de modélisation et nécessite une prise de recul, nécessaire pour sensibiliser les élèves à l’analyse critique d’un modèle mathématiques par rapport au problème posé.
Un développement proposé dans le cadre des ateliers de mémoire consiste à exploiter le travail en atelier pour mener un travail comparatif sur les approches de la modélisation. Selon la mise en œuvre précise, on pourra étudier différents approches pour un même problème de modélisation (approche algébrique comparée à une approche algorithmique par exemple), étudier différents usages de la modélisation comme dispositif d’enseignement (la modélisation comme objectif en soi ou comme moyen de mobiliser voire introduire certaines notions, etc).
Collège – Lycée
4
Fanny Gimbert, maîtresse de conférences
Céline Pobel-Burtin, formatrice
Marjorie Verbecque, PE
Comment construire des pratiques d’enseignement efficaces ?
La littérature scientifique a montré l’impact de l’enseignement et plus particulièrement des pratiques pédagogiques sur les résultats des élèves (e.g., Hattie, 2009 ; Bocquillon et al., 2019). Elle a ainsi identifié des pratiques générales d’enseignement particulièrement efficaces pour faire progresser les élèves et en particulier les élèves les plus en difficultés (Bissonnette et al., 2010 ; ex : formuler des objectifs clairs, faire des feedbacks riches aux élèves, donner des exemples etc.). Toutefois, la mise en œuvre en classe de ces pratiques n’est pas aisée, notamment lorsque l’on débute dans l’enseignement. Cet atelier proposera de répondre à cette question via la mise en œuvre et l’observation de séances visant à développer les compétences des élèves de cycle 1 en résolution de problèmes additifs. Au cours de leur stage de semestre 2, les étudiants par binôme seront amenés à mettre en œuvre des séances co-construites par des chercheurs et enseignants de maternelle et à s’observer entre eux à l’aide de grilles d’observation ciblant certaines pratiques d’enseignement.
Maternelle
6
Danielly Kaspary, doctorante, Sophie Térouanne, formatrice
Sophie Lopez, conseillère pédagogique
Apprentissage du nombre et des fractions
Dans la note n° 5 du CSEN, Dehaene et al (Dehaene et al., 2022) écrivent « bien placer c’est comprendre » et « La recherche montre que les adultes qui sont experts en arithmétique possèdent un concept intégré de ligne numérique qui rassemble les entiers, les fractions et les décimaux ».
En réaction, Hirsch et Roditi (Hirsch & Roditi, 2022) écrivent « d’un point de vue didactique, le fait de savoir placer les nombres sur la droite numérique constitue à la fois une source et un critère de la connaissance des nombres, mais pas davantage »
Une revue de littérature concernant l’apprentissage du nombre, et plus particulièrement des fractions (Coulange & Train, 2018; Margolinas, 2020) permettront de comprendre ce point de vue de didacticien et de faire une revue de littérature sur l’enseignement des fractions et décimaux au cycle 3. Le travail de mémoire consistera alors à identifier les types de tâches que l’on peut travailler en lien avec la ligne numérique afin de favoriser l’apprentissage et la compréhension de ces nouveaux nombres. Quelques situations précises pourront alors être développées et testées dans les classes support de stage (cycles 2 et 3)
Il est à noter que cette proposition s’inscrit dans la continuité d’un atelier Pégase proposé en 2021-2022 et portant sur le dispositif ligne numérique au cycle 2.
Primaire
4
Coralie Payre-Ficout, maîtresse de conférences, Nicolas Picod, conseiller pédagogique, Isabelle Jouannigot, conseillère pédagogique
Approche des langues fondée sur l’observation comparée de leurs fonctionnements : maternelle
Les langues vivantes font désormais partie du « Domaine 1 » du Socle commun de connaissances, de compétences et de culture de 2015 qui regroupe le français, les langues vivantes et les mathématiques. L’idée de comparer les langues émerge de propositions émanant de la didactique du français, de la didactique des langues et de la didactique du plurilinguisme. A l’intérieur de chacune d’entre elles, les expériences comparatives sont variées. Divers travaux de recherche ont mis en évidence l’intérêt que représente une approche des langues fondée sur l’observation comparée du fonctionnement de celles-ci (Hawkins, 1984, Dabène, 1992, Candelier, 2003). L’enjeu d’une telle approche est une meilleure maîtrise des langues et du langage, grâce, notamment, au développement de compétences métalinguistiques, indispensables tant pour l’accès à l’écrit dans la langue de scolarisation que pour l’apprentissage d’une première langue, puis d’autres langues étrangères, etc. (Kervran, 2008 ; De Pietro 2004). Les étudiants s’inscriront dans le projet de recherche Obréco (Pégase action 4). Ils devront élaborer des activités pédagogiques et didactiques plurilingues basées sur le jeu afin que se développent des pratiques favorables à l’observation réfléchie et comparée des langues à l’école maternelle. Ils évalueront ensuite la mise en place de ces activités selon un protocole précis élaboré conjointement avec les membres du projet.
Maternelle
4
Coralie Payre-Ficout, maîtresse de conférences, Sara Maziotti, formatrice
Véronique Nicorosi, conseillère pédagogique
Approche des langues fondée sur l’observation comparée de leurs fonctionnements : école primaire
Les langues vivantes font désormais partie du « Domaine 1 » du Socle commun de connaissances, de compétences et de culture de 2015 qui regroupe le français, les langues vivantes et les mathématiques. L’idée de comparer les langues émerge de propositions émanant de la didactique du français, de la didactique des langues et de la didactique du plurilinguisme. A l’intérieur de chacune d’entre elles, les expériences comparatives sont variées. Divers travaux de recherche ont mis en évidence l’intérêt que représente une approche des langues fondée sur l’observation comparée du fonctionnement de celles-ci (Hawkins, 1984, Dabène, 1992, Candelier, 2003). L’enjeu d’une telle approche est une meilleure maîtrise des langues et du langage, grâce, notamment, au développement de compétences métalinguistiques, indispensables tant pour l’accès à l’écrit dans la langue de scolarisation que pour l’apprentissage d’une première langue, puis d’autres langues étrangères, etc. (Kervran, 2008 ; De Pietro 2004). Les étudiants s’inscriront dans le projet de recherche Obréco (Pégase action 4). Ils devront élaborer des activités pédagogiques et didactiques plurilingues basées sur le jeu afin que se développent des pratiques favorables à l’observation réfléchie et comparée des langues à l’école maternelle. Ils évalueront ensuite la mise en place de ces activités selon un protocole précis élaboré conjointement avec les membres du projet.
Primaire
4
Ateliers mémoires 2021-2022
Co-encadrants
Résumé
Niveau scolaire
Nombre d'étudiants
Hamid Chaachoua, professeur des universités, Pierre Esclafit, formateur INSPE, Yasmina CHaachoua, professeur des écoles.
Le thème proposé pour l’enseignement des fondamentaux en mathématiques est décrit ci-dessous :
La droite numérique participe au cycle 2 à l’enseignement des nombres entiers, puis au cycle 3 elle est enrichie par les nombres rationnels : les fractions et notamment les nombres décimaux.
La familiarité pour les élèves et sa présence pérenne tout au long de la scolarité (cycle 2 jusqu’à la fin du lycée), nous amène à nous intéresser à l’utilisation de la droite graduée.
Préparer d’avantage les élèves à l’usage des droites graduées nous semble une piste pertinente pour la compréhension des nombres et aussi comme support des types de tâches comme comparer et additionner deux nombres.
Dans ce sens, nous proposons une étude qui cherchera à répondre, conjointement, à trois grandes questions : Quelles situations didactiques pour s’approprier la droite numérique ? Comment la droite numérique contribue à la compréhension des nombres ? Comment mobiliser la droite numérique pour aider les élèves à dépasser leurs difficultés ?
Collège
6
Danielly Kaspary, jeune chercheur,
Pierre Esclafit, formateur INSPE, Maëlle Joveniaux, professeur des écoles.
Le thème proposé pour l’enseignement des fondamentaux en maths est décrit ci-dessous :
S’engager dans une activité mathématique, c’est l’occasion de rencontrer des situations diverses qui donnent de sens aux concepts à apprendre. Cela dit, la résolution de problème est vu comme un cadre privilégié pour le développement des compétences mathématiques : Chercher, Modéliser, Représenter, Raisonner, Calculer et Communiquer. Cela explique les recommandations institutionnelles autour de la valorisation de l’enseignement des mathématiques à partir de situations problèmes. L’intérêt et les avantages de cette valorisation sont également consensuels par différentes études scientifiques.
La dimension expérimentale, la prise d’initiative dans l’élaboration de procédures personnelles et l’encouragement à s’exprimer et à communique, nous fait penser que l’apprentissage de fractions peut être aussi favorisé par l’approche dont nous parlons. Notre hypothèse est que le travail fondé sur la résolution de problème, comme cela se fait actuellement pour les nombres entiers, permettra d’apporter davantage du sens aux nombres fractionnaires, source de multiples difficultés chez les élèves.
Dans ce sens, nous proposons une étude qui cherchera de répondre deux grandes questions : quels contextes pour les problèmes de fractions ? Quelles stratégies de résolution les élèves de cycle 3 utilisent pour les résoudre ?
Primaire
4
Hélène Savin, Doctorante (formatrice INSPE), Sandrine Conti-Eymery, formatrice INSPE,
Damien Lemercier, professeur des écoles.
Placer les mots au cœur des apprentissages.
Les dernières instructions officielles mettent un accent particulier sur le lexique. Les recherches montrent que les pratiques varient généralement assez peu, voire que le lexique est parfois un peu oublié. Pourtant, le lexique constitue une compétence langagière. Cette compétence est indispensable en lecture compréhension tout comme en production écrite ou orale.
Les mots, ces mots que les élèves ne possèdent pas, comment les enseigner ? Travailler sur les mots ? Avec les mots ?
Primaire
7