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© Karine Mazens

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis maitresse de conférences en psychologie au département de psychologie. J’enseigne la psychologie du développement et des apprentissages en licence et master et je suis nouvellement co-responsable du master de neuropsychologie de l’enfant. J’interviens également ponctuellement auprès des enseignants en formation continue. Dans le Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition (LPNC), je suis responsable de l’équipe Développement et Apprentissage. Mes travaux de recherche portent sur la cognition en mathématiques, plus particulièrement la construction du nombre et l’apprentissage de l’arithmétique élémentaire.

Quel rôle jouez-vous dans Pégase ?

Je suis responsable du suivi de cohorte du cycle 1 en mathématiques dans l’action 4. L’objectif est de concevoir un dispositif s’appuyant sur des résultats probants de la recherche, puis de le déployer à grande échelle sur plusieurs années et de tester son efficacité. Ce travail ambitieux nécessite un travail collaboratif entre chercheurs de différentes disciplines (psychologie, sciences de l’éducation, didactique), acteurs de terrain et responsables institutionnels.

Par ailleurs, je suis membre du COSP de Pégase.

Pourquoi avez-vous souhaité vous impliquer dans Pégase ? Qu’est ce qui vous intéresse plus particulièrement ?

Bien démarrer dans les apprentissages est fondamental pour tout élève. Les études internationales montrent que les petits français sont mal classés dans leurs performances en mathématiques, et que les écarts entre élèves d’un même groupe d’âge sont importants. Les causes sont multiples mais je pense que l’école doit pouvoir faire mieux. Parvenir à réduire les inégalités entre élèves dès l’école maternelle, en favorisant les acquis de ceux « les moins avancés », est ce qui me tient le plus à cœur. Le projet Pégase est une belle opportunité pour travailler sur cette question. Les échanges réciproques entre chercheurs et enseignants devraient permettre de construire des outils plus efficaces pour rendre solides les compétences élémentaires nécessaires ensuite à l’apprentissage des mathématiques. Ce travail collaboratif est une condition indispensable à une observation d’effets que l’on espère positifs à l’issue du suivi de cohorte qui sera réalisé sur plusieurs années.