Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis chercheuse au CNRS en Sciences Cognitives, je travaille au Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition à l’Université Grenoble Alpes. Dans le passé, j’ai travaillé à Paris (Ecole Normale Supérieure, IRCAM) et au Royaume-Uni (University of East London, Cambridge University). Mes recherches visent à mieux comprendre les mécanismes (méta)cognitifs et sociaux qui sous-tendent la communication et la transmission, en particulier pendant la petite enfance. Je m’intéresse plus particulièrement à la façon dont les jeunes enfants façonnent leurs propres apprentissages, et aux conditions qui peuvent leur permettre de le faire.
Quel rôle jouez-vous dans Pégase ?
J’interviens principalement à deux niveaux. Premièrement, je coordonne un projet de recherche interdisciplinaire et collaboratif appelé QUEST, au sein duquel nous essayons de comprendre si (et si oui, comment) le questionnement peut-être un outil intéressant pour réduire les inégalités d’apprentissage en classe. Pour cela nous travaillons avec une équipe de chercheuses, d’étudiant·e·s et d’enseignant·e·s pour tenter de co-construire et tester l’efficacité et la pertinence de formations et d’outils pédagogiques qui pourraient favoriser le questionnement curieux de tous et toutes dans la classe. Deuxièmement, j’interviens ponctuellement dans divers contextes au sein des actions de diffusion de la recherche auprès des enseignant·e·s organisés par Pégase.
Pourquoi avez-vous souhaité vous impliquer dans Pégase ? Qu’est ce qui vous intéresse plus particulièrement ?
Ce qui m’intéresse beaucoup dans Pégase, c’est l’opportunité de mettre en place des recherches collaboratives directement avec les enseignant·e·s, et d’avoir un cadre pour participer à divers évènements de recherche-formation. Un autre intérêt de Pégase c’est qu’il implique un vaste réseau d’acteurs et d’actrices, et qu’en soit ce pôle peut faciliter les échanges, notamment cross-disciplinaires et cross-métiers (e.g., recherche, formation, conseil pédagogique, etc.).