Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis enseignant-chercheur en Psychologie, habilité à diriger des recherches à l’Université Savoie Mont Blanc. Psychologue de formation, spécialisé en neuropsychologie et en psychopathologie cognitive, j’ai également travaillé en psychiatrie, en neuroradiologie, et addictologie. Après un post-doctorat dans une unité INSERM en Santé publique, j’ai été recruté Maître de conférences à Chambéry au sein du Laboratoire Inter-universitaire de Psychologie – Personnalité, Cognition, Changement Social (LIP/PC2S) partagé entre l’Univ. Grenoble Alpes et l’Univ. Savoie Mont Blanc. Depuis 2020, je suis directeur-adjoint du LIP/PC2S et directeur scientifique d’une Chaire en Santé mentale (BEST soutenue par la Fondation USMB). Je m’intéresse particulièrement aux déterminants de la santé mentale, notamment chez les sujets jeunes, dans une perspective de prévention.
Quel rôle jouez-vous dans Pégase ?
Au sein de Pégase, j’ai l’honneur de co-diriger des travaux de thèse conduits par Julien Bakchich avec Annique Smeding, Professeure des Universités en Psychologie Sociale. Cette recherche s’inscrit dans la continuité de précédents travaux conduits au sein du laboratoire sur l’impact du statut socio-économique sur le bien-être et la santé mentale d’adultes. Au sein de Pégase, nous travaillons sur l’adaptation des élèves à leur contexte académique et de santé mentale, en étudiant plus spécifiquement des processus socio-affectifs et motivationnels. Nous nous intéressons à des variables individuelles et sociales, auprès d’élèves en collège et lycée. Nous envisageons une prolongation de ces travaux dans la sphère universitaire. Aux côtés d’aspects fondamentaux, étudiés à travers les données PISA et d’établissements du territoire, nous envisageons des interventions pour favoriser l’adaptation, le bien-être et améliorer l’égalité des chances.
Pourquoi avez-vous souhaité vous impliquer dans Pégase ? Qu’est ce qui vous intéresse plus particulièrement ?
Le Pôle Pégase, représente une opportunité forte de traiter des questions très importantes telles que « comment fonctionnent les élèves dans leurs contextes ? », « qu’est-ce qui fait la bonne adaptation des élèves à l’école ? ». Il représente l’opportunité de travailler avec la communauté éducative engagée des territoires « Grenoble-Alpes » et de Guyane.
Le rapprochement entre les expertises de l’enseignement secondaire d’une part, et de l’enseignement supérieur et de la recherche d’autre part, constitue une formule gagnante et à mon sens nécessaire pour être efficaces dans nos actions et espérer transformer les pratiques.
Ce qui m’intéresse particulièrement est d’étudier la notion de « réussite scolaire » sous l’angle de l’expérience des élèves, potentiellement de la maternelle au supérieur, intégrant leurs contextes de vie (dont le contexte familial). Pégase offre l’opportunité d’étudier « l’expérience scolaire » à la fois sous l’angle des apprentissages et de la santé mentale.
