
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis doctorant en didactique des mathématiques au laboratoire LIG, dans l’équipe MeTAH, depuis septembre 2024. Après une formation en mathématiques et en didactique des mathématiques, j’ai enseigné pendant trois ans à l’INSPE de Grenoble, où j’ai eu la chance de contribuer à la formation des futurs professeurs des écoles dans le cadre du master MEEF.
Parallèlement, je suis engagé à l’IREMI de Grenoble au sein d’un groupe de recherche-action consacré au nombre au cycle 3, ce qui me permet d’articuler recherche, formation et production de ressources d’enseignement.
Quel rôle jouez-vous dans Pégase ?
Je participe à l’action 4 de Pégase, dédiée au suivi longitudinal, au sein de la sous-cohorte « Mathématiques – Cycle 3 ». Sous la direction de Hamid Chaachoua et de Marie-Caroline Croset, ma thèse s’intitule « Conception didactique d’une étude longitudinale contrôlée sur l’enseignement des fractions ». L’objectif de ce travail, en cohérence avec celui de l’action 4, est d’évaluer l’effet de pratiques d’enseignement sur les apprentissages des élèves. Je contribue ainsi à l’analyse des dispositifs d’enseignement, à la mise en œuvre des suivis longitudinaux et à l’analyse des données produites.
Pourquoi avez-vous souhaité vous impliquer dans Pégase ? Qu’est ce qui vous intéresse plus particulièrement ?
Pégase représente une opportunité unique de recherche, grâce à l’accès à un terrain d’une ampleur exceptionnelle : des dizaines de classes et des centaines d’élèves suivis. Le projet m’intéresse également par sa dimension globale, qui relie plusieurs volets complémentaires : la formation initiale des enseignants (j’ai commencé à m’intéresser au sujet du nombre au cycle 3 en encadrant des mémoires dans le cadre des ateliers mémoire de Pégase), la production de ressources d’enseignement (dans le groupe IREMI « le nombre au cycle 3 »), la formation continue des enseignants, la conception de tests de connaissances, le suivi des élèves et l’analyse de leurs résultats. Au-delà de l’intérêt scientifique, c’est aussi la dimension collective de Pégase, la collaboration entre chercheurs, formateurs et enseignants, que je trouve particulièrement stimulante.