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© Damien Tessier

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis enseignant-chercheur au laboratoire SENS (Sport et Environnement Social) et affecté à l’INSPE pour la partie enseignement. J’ai exercé plusieurs années en tant qu’enseignant d’EPS, avant d’être recruté à l’IUFM (devenu INSPE), en 2008.
Mes travaux de recherche s’inscrivent dans le champ de la psychologie sociale de l’éducation, du sport et de la santé, et portent essentiellement sur deux axes :
(1) La promotion de la motivation et du bien-être à l’École : les recherches menées sur cet axe s’intéressent aux mécanismes psychologiques impliqués dans les processus de motivation et de bien-être à l’École, notamment le développement des compétences psychosociales. Ces travaux ont conduit à l’ouverture du DU ProMoBE (i.e., promouvoir la motivation et le bien-être à l’École) en 2019, à l’INSPE de Grenoble.
(2) La promotion de l’activité physique à des fins de santé : les recherches conduites sur cet axe visent à comprendre les mécanismes psychologiques impliqués dans l’engagement (et le désengagement) dans l’activité physique auprès de populations vulnérables (e.g., adolescents sédentaires, personnes âgées, obèses) et de tester les effets de différentes techniques de changement de comportement.

Quel rôle jouez-vous dans Pégase ?

Au sein de Pégase, je porte le projet E-MOTION qui a été financé en 2021 dans le cadre de l’appel à projets de l’action 3. Ce projet se déploie sur deux axes :
(1) Tester l’efficacité de pratiques de classes actives sur la motivation des élèves. Les activités de recherche conduites sur cet axe font l’objet de la thèse de Sandrine Bourrain.
(2) Tester l’efficacité d’une formation d’enseignants aux compétences émotionnelles, et plus globalement aux compétences psychosociales. Les activités de recherche réalisées sur cet axe sont mutualisées avec un projet national conduit dans 6 académies pilotes, dont l’académie de Grenoble. Dans cette perspective, une collaboration s’est engagée avec l’EAFC de l’académie de Grenoble à travers la mise en place, en 2022, d’un groupe de formateurs académiques aux compétences psychosociales. Des maquettes de formation continue ont été construites, les effets de ces formations sur les enseignants ont été évalués en 2024, et les effets sur les élèves seront évalués en 2025.  
Outre ce projet de recherche, j’ai également réalisé une intervention dans le cadre des mercredis de Pégase sur le thème du bien-être des élèves à l’École.

Pourquoi avez-vous souhaité vous impliquer dans Pégase ? Qu’est ce qui vous intéresse plus particulièrement ?

Étant enseignant-chercheur à l’INSPE, mon implication dans Pégase est assez « naturelle » :  les opportunités sont nombreuses de s’investir dans l’action 1 (i.e., qui vise à renforcer la formation initiale, à l’INSPE), et dans l’action 3 (i.e., qui permet de mettre en œuvre des recherches collaboratives). Aussi, la collaboration engagée avec l’EAFC représente une contribution indirecte à l’action 2 (i.e., placer l’approche evidence-based au cœur de la formation continue).
Deux choses m’intéressent particulièrement à travers le projet E-MOTION : (1) construire des ressources pédagogiques « utiles » grâce à l’expertise des enseignants et formateurs et (2) tester leur efficacité sur la motivation et le bien-être des élèves.